AGAMIPONO


Harmoniser son destin

 

AVERTISSEMENT :

De même que "La prophétie des Andes" de James Redfield était une pure fiction romanesque, tout ce qui suit ne saurait en aucun cas vouloir affirmer des vérités et n'a d'autres valeurs que spéculatives et expérimentales.

Mais comme une fiction peut parfois donner de bonnes idées, bonne lecture!

 

Agamipono est composé du mot sanskrit agami , qui évoque l'agami karma, et pono qui en langue hawaïenne signifie justesse, rectitude.

Cette méthode de libération individuelle - et d'harmonisation de sa relation à la Vie - est basée sur les principes de causalité exprimés dans l'hindouisme ancien, et de libération des mémoires émotionnelles par la tradition hawaïenne de Ho'oponopono.

Agamipono consiste à insérer une séquence d'Ho'oponopono entre le prarabdha karma et l'agami karma, réalisant ainsi une désynchronisation karmique de même que dans la méditation karmique, mais sans nécessairement pratiquer la néoconscience.

 

 

AGAMI KARMA


 

Agami désigne un des trois aspects du karma, dans l'hindouisme, et pono vient de Ho'oponopono, la doctrine hawaïenne du pardon. Pono signifiant faire "juste", "correct".

 

La conception du triple karma est expliquée par Krishna à Arjuna dans la Bhaghavad Ghita (voir rubrique karma).

Le karma, selon la façon dont on le considère vu de l'instant présent peut s'appeler :

  • sanchita karma (potentiel des actions du passé qui auront des fruits dans le futur)

  • prarabdha karma (actions du passé qui ont leurs fruits maintenant)

  • agami karma (potentiel des actions présentes qui auront des fruits dans le futur).

Agami karma est une réaction (ou continuation, ou prolongation, ou réactivation) au prarabdha karma et alimente tout le processus.

Pour arrêter ce processus qui n'en finit pas de porter toujours plus d'actes et leurs conséquences, l'hindouisme suggère d'atteindre l'état anagami, c'est à dire sans production d'agami karma ou karma additionnel, afin de réaliser moksha, la libération des chaînes karmiques.

Ici c'est toute une histoire qui démarre avec la conception indienne du monde et de la causalité, mais dans un premier temps, disons que le mot important est "libération". En effet, dans la tradition hindoue, moksha, la libération (à rapprocher de nir-vana) devrait être l'objectif de tout être individuel enchaîné dans la roue du samsara, dans la prison des causes et des effets, des programmes répétitifs et incontrôlables, des mémoires qui nous attachent sans fin...

Libération...

Or ce qui nous enchaîne, et donc nous renferme sur nous-mêmes, c'est surtout la contribution continuelle à la fabrication ou la consolidation de liens, et cela en grande partie à cause de la manière dont nous (ou une partie de nous) entretenons cette dépendance à cette loi des causes et des effets .

Dans la tradition hindoue, il y a beaucoup de concepts, de chemins différents qui mènent finalement vers une compréhension parfois incompréhensible par notre mental, et c'est pourquoi on y trouve tant de "pratiques", à chacun de vérifier si ça marche.

 

 

HO'OPONOPONO


 

Il y a depuis des millénaires à Hawaï, une démarche traditionnelle socio-thérapeutique du nom étrange d'Ho'oponopono, qui a été transposée dans le domaine psychologique le siècle dernier et qui a des résultats stupéfiants quant au nettoyage des mémoires et à la mise en évidence de leurs pouvoirs. (Site officiel :  Ho'oponopono)

Je ne referai pas ici toute l'histoire ni la chronique des modifications apportées à cette tradition authentique par les psychologues américano-hawaïens qui l'ont adaptée à notre époque, mais en deux mots, cela part d'un triple constat :

    1. nous sommes tous solidaires, miroirs les uns des autres, en constante interdépendance,

    2. nous sommes 100% partie prenante dans toute relation, qu'elle soit verbalisée ou non, et donc 100% responsables (mais non coupables) de ce qui nous arrive, puisque nous induisons chez l'autre les événements potentiels que nous portons en nous, (même pas 0,1% pour l'autre...)

    3. le potentiel réactionnel ou événementiel que nous portons en nous est logé dans des mémoires, il peut s'agir d'un héritage ou d'une accumulation d'enregistrements.

 

C'est de la bonne gestion de ces mémoires que va dépendre la qualité de l'empreinte que nous allons laisser à la vie.

Ho'ponopono propose de nettoyer ces mémoires, d'arréter de polluer, en quelque sorte, mais de quelle manière?

 

Les mémoires sont soit les conséquences d'un héritage, soit d'un apprentissage ou la conséquence d'une étincelle d'émotion qui les a ancrées. Mais en terme de rapidité de mémorisation, c'est la quantité d'émotion qui y est associée qui est déterminante; il ne peut donc y avoir de dé-programmation rapide sans émotion.

Ho'oponopono - version XXème siècle - a mis en place une formule verbale en quatre étapes qui est la suivante :

    • Désolé,

    • pardon (on demande pardon, c'est très différent de pardonner...),

    • merci,

    • je t'aime.

     

(NB: si on est 100% responsable de ce qui nous arrive, il est en effet absurde d'accuser quiconque et il n'y a donc personne à pardonner)

Sans aucunement vouloir polémiquer sur la pertinence de tous ces termes de même que leur contexte applicatif, il faut noter le phénomène suivant : si vous répétez avec intention et sincérité ces quatres phrases, vous allez spontanément ressentir votre conscience descendre de la tête vers le centre de la poitrine, et vous mettre dans un état de contrition dans lequel tous les repères disparaissent au profit d'une humilité (que vous n'avez pas cherchée) et d'une simplicité incroyable. Cela va déconnecter instantanément les peurs, angoisses, colères, violences, jugements, etc...

Le résultat est tout simplement étonnant.

Cette focalisation naturelle sur la région du coeur est à rapprocher de la pratique de la compassion dans le Bouddhisme, de l'amour et de la contrition dans le Christianisme, du dhikr dans l'Islam, et des récents travaux menés sur la cohérence cardiaque (introduite en France notamment par David Servan Schreiber).

Au delà du nettoyage des mémoires, il y a aussi le nettoyage des cellules, et pour cela il y a différentes méthodes, mais l'Inde a certainement créé la médecine la plus fidèle à cette notion d'équilibre, de santé cellulaire : c'est l'AYURVEDA.
Pour en savoir plus -> www.ayoorveda.com

 

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